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Sous le capitalisme, tout est spectacle. Le Branding, c'est l'antithèse du quartier. Comment le langage symbolique inhérent au branding peut-il se raccommoder à la réalité d'un processus qui comprend la communauté locale: les résidents du quartier, ceux qui y étudient et travaillent, et tous les flux quotidiens d'occupants permanents et temporaires. dAb reprend la théorie radicale du texte, la Société du spectacle, par Guy Debord, afin de suggérer des définitions alternatives du travail et du loisir, dans la lumière des problématiques contemporaines de la technologie et de l'environnement dans la ville. Une approche influencée par Lacan souligne le jeu du langage symbolique dans la création d'une identité urbaine. Branding relie la culture de la consommation au capitalisme rampant, cette économie mondiale qui, en Amérique du Nord, mène à l'urbanisme incohérent et à l'architecture banale. Comment le temps de longue durée, du design de l'architecture et de l'urbanisme, peut-il influencer les cycles rapides de la publicité et de l'accumulation de capital? Ce quartier connaît les extrêmes de spectacle, de flux de population, de culture, de température. Son urbanisme doit relier la vie quotidienne permanente et temporaire. Les gens du quartier veut dire des commerçants, des jeunes sans-abri, des adolescents de la banlieue, un chef d'orchestre, des fonctionnaires, des musiciens. On veut éviter le profile stérile et offrir une diversité intense pour correspondre à ce lieu-pivot. Cette approche privilégie donc une reconnaissance de toute la gamme d'occupants, beaux et laids, du quartier. Le collectif dAb propose un volet triple, rajoutant l'importance d¹une approche à la forme urbaine qui est sensible à l'acoustique urbaine, à l'urgence du thème de l'environnement et aux questions d¹un urbanisme de développement durable du point de vue social et écologique.

 

Branding is the antithesis of neighbourhood. How can the symbolic language of branding accommodate the real process that takes in local community: residents, those who study and work, and the daily flux of permanent and temporary residents. dAb takes up the radical theoretical text, The Society of the Spectacle, by Guy Debord, to suggest alternative definitions of work and leisure, in the light of contemporary problematics of technology and environment in the city. An approach influenced by Lacan emphasizes the symbolic language games in the creation of urban identity. Branding links the culture of consumption of rampant capitalism, the world economy that, in North America, fosters incoherent urbanism and banal architecture. How can the time span of longer durations, of architecture and urbanism, influence the rapid cycles of advertising and capital accumulation? The district experiences extremes of spectacle, of population flux, of culture, of temperature. Its urbanism must link permanent and daily life. The citizens of the quartier include the small businesses, the young vagrants, adolescents from the suburbs, a symphony conductor, bureaucrats, musicians. Sterile profiles must be avoided in order to offer an intense diversity to this hub. This approach emphasizes a recognition of the vast range of occupants, ugly to beautiful, of a quartier. The collectif dAb proposes a triple approach, adding to the importance of urban form, the issues of urban acoustics, the themes of the environment and sustainable social development.

À propos

Le spectacle est le capital á un tel degré d'accumulation qu'il devient image.



Guy Debord, La Société du spectacle, 1967 Chapitre 1, 34

collectif dAb Quartier X

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